dimanche 8 octobre 2017

Lucky Number 080192

Ola manant,

Viens donc là que je t'emplisse les esgourdes de chansons pas gourdes.

Tu veux du trash pas bestial,
de la grosse caisse électronique mais du vocal qui glisse ?

Tu aimes les déraillements de cordes contrôlés,
les virages-dérapages de basse,
les guitares qui t'envoient la joie comme du temps de "The Forest" des Cure ?
Une boite à rythmes façon Roudoudou sous XTC-kronenbourg ?




THE CIGS




Tu veux un grain de voix et de folie dans la lignée du Nirvanesque Cobain ?
A mi-chemin entre le folk qui aurait trop trempé dans le métal
et de la new wave jouée en acoustique sur un Teppaz.

Mec, t'es arrivé à bon port.
Prends ton billet :
C'est court ça s'écoute en boucle.

080192

Crush,
Tu l'entends la mélodie qui va trotter dans ta tête,
Le truc "bon tant pis" j'en mangerai tout l'après-midi,
et la voix blasée entre errance et ironie des paradis artificiels  ?

Cold,
Simple comme un non-retour, froid comme l'effroi.

A lie,
Bis repetita, non, que nenni c'est une autre ritournelle,
une autre attente qui t'attend.

I miss you,
Simple things, simple song.
Glaçante quand on y associe la signification du titre de l'album.

ICI 


T'en veux un plus long ?
Go to : The SWAMPDIGGERS dont le tweet m'a guidé à ces sons. Merci à lui.

Tu apprendras que le titre de ce LP est une dédicace sentimentale-amicale :
"It's the birthday of my childhood friend Evan who passed away last year".

Et ça qui se ressent,
le truc qui triche pas,
comme la claque que tu prends quand tu perds vraiment quelqu'un ...

C'est vrai et ça fait du bien.

vendredi 6 octobre 2017

Hypnotique, un brin psychédélique,

Ma trouvaille de ce soir se visite sur l'instagram,
Il est musique et mouvant.
Je le suis depuis quelques temps, trouvant son concept amusant.






Son nom sonne comme un bourdonnement,
Ce sont les sillons qu'il revisite.
Travail de fourmis, petits gribouillis, 
formes géométriques, collages répétitifs, 
montage étonnants, et le tout en mouvement.

Une ode au bon vieux vinyle, à la galette que l'on voulait muette avec l'avénement du MP3.

Et, Drew Tetz de leur donner une autre vie, celle de l'image en mouvement.
Au delà des 33x33 centimètres que les pochettes offraient aux artistes.
On a tous encore dans la pupille les beautés de la Blue Note compagnie,
entendu parler de la cover ajourée de "Some Girls"des Rolling Stone,
du pupitre d'Alice Cooper, accompagné de sa petite culotte en papier jetable, pour "School's out".

On a peut être quelque part un Picture Disc de Motörhead,
Un maxi phosphorescent d'un groupe de new wave élégant, répondant au nom de Kraftwerk.
bref un bel objet ...


Drew Tetz s'applique à habiller l'étiquette pour faire tourner nos têtes.
Ce petit cercle de papier perforé souvent oublié,






Allez donc vous faire chatouiller la rétine par : 

On pourrait croire qu'ils sortent d'un bocal estampillé 70's, et pourtant ...




Illusion d'optique pour moustaches country et improbables costumes de cowboys égarés dans des backrooms.





Une rondelle qui a du chien,
quand Drew Tetz pose sa patte sur du George Clinton, ça fait beau !





Et si c'est l'électro qui t'emporte, 
LIAR, accompagnant le gros son en collaboration avec Nicolas Bougaïeff 




Son travail évolue, se peaufine, s'autorise ...
A suivre assurément.



Kraftwerk 
"The Robots"