dimanche 25 novembre 2012

samedi 3 novembre 2012

Grand Master Black Painter

Toujours dans la série Pinceau mon ami ...

Il arrive que la salle de sport offre de la Culture, et pas que physique. Quelle bonne idée que ces magazines offerts, qui aident à passer presque du bon temps en transpirant...
Au kilomètre 2,65 j'ai tourné la page du Citizen K International et suis tombée sur le peintre Kehinde Wiley.

De lui vous connaissez peut être ce portrait de Michael Jackson quelque peu emprunté à Rubens.




Enfant du guetto, black et ouvertement gay, la peinture de Kehinde Wiley distille en tout subtilité de la subversion.  Il peint les jeunes afros américains du coin dans la rue dans des toiles à la manière des grands maîtres comme David ou Ingres.


(c) Kehinde Wiley / Ecce Homo / 2009 /



(c) Kehinde Wiley / Duc D'Arenberg (Duke of Arenberg) / 2011 /



L'immense talent de Kehinde Wiley à manier l'huile et le pinceau lui permet de copier les plus grands, et tout comme eux à leur époque,  de cotoyer les "plus grands" de ce monde (ou ceux que l'on nomme comme tel).
Son intérêt pour la diversité et les différentes cultures le pousse à voyager, et de ces séjours naissent des séries, Israel, India, Brazil .... (à découvrir sur son site).

(c) Kehinde Wiley / Salomon Mashash / 2011 /


(c) Kehinde Wiley / The chancellor Seguler on Horseback / 2005 /


Entre le kitch et le détournement, ... entre le maillot de sport et  la figure emblématique du rappeur tout en dorure ostentatoire, le peintre donne l'impression d'être également un maître de l'ironie.


(c) Kehinde Wiley / Prince Charles Louis, Elector Palatine, 
and his Brother Prince Rupert Of the Palatinate / 2005 /



Première exposition personnelle en France Galerie Daniel Templon (jusqu'au 24 décembre). 

jeudi 1 novembre 2012

Au poil le peintre !

Dans la série, ceux que j'aime regarder ...
J'ai découvert Ray Ridcharson un jour par hasard, à l'époque il y avait une chouette galerie près de Beaubourg qui offrait en devanture un avant goût des beautés présentées sur ses murs.
Désormais une célèbre enseigne qui fait dans le café trop long et aromatisé occupe ce lieu (tristesse).

Parler ce soir de Ray Ridcharson, fait écho à mes précédents posts, celui sur le Bull-Kenstein de Burton, mais également à ceux sur ces peintres du quotidien made in USA, ces images à l'huile tellement cinématographiques.


(c) Ray Ridcharson / Urban Casual

En tout premier lieu les peintures de Bulls de Monsieur Ray Ridcharson m'ont hypnotisées, il y a dans celles que j'ai pu voir dans cette galerie, une véritable force, un coup de pinceau qui donne à voir le trépignement de l'animal qui n'a de cesse de vouloir bouger, jouer, remuer la queue ...


(c) Ray Ridcharson / Absolute Ridcharson


(c) Ray Ridcharson / The Poarcher


On sent que le peintre connait véritablement bien l'animal. Qu'il a pratiqué le bougre qui n'en fait qu'a sa tête de clown têtu, comédien comme cochon-chien.

Mais au delà de ces magnifiques bulls, il y a aussi des personnages que je vous invite à aller admirer sur son site, ses toiles, sont des instants de vie figés dans une ambiance qui n'est pas sans rappeler les lumières léchées du cinématographe et des films des années 50.
Couleurs et cadrages évoquent la pellicule et la fumée des cigarettes des MadMen.

(c) Ray Ridcharson / Everything must go.



La Page FaceBook de Ray Ridcharson ICI
Le site LA